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- De la souffrance physique et mentale...
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De la souffrance physique et mentale...
- skippy
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Je ne serai jamais capable d'aller aussi loin dans le douleur ça c'est sûr !!!
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- Zeo
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Par contre tu as dépassé les limites acceptables. (de mon point de vue j'entend).
Autant j'accepte volontiers la souffrance musculaire et de me vider de toute énergie autant je n’accepterai jamais de me mutiler ou de me blesser pour finir une course.
Après chacun met les limites où il veut.

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- Gawain
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C'est possible de lire le reste ? (en MP si tu veux).
\\\\\\\"When I see an adult on a bicycle, I do not despair for the future of the human race.\\\\\\\"
H. G. Wells
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- Cricridamour
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Merci d'exprimer ton point de vue.

Je te rassure, je me pose aussi des limites.

Il n'y a que le genou qui m'inquiétait un peu sur le moment, le reste, je savais que ce n'étaient que des bricoles, pénalisantes et chi...tes sur le moment certes, mais que des bricoles quand même.
Deux jours après la course, plus de douleurs, sans médocs, ni massage ou consultation, puis dix jours de repos complets, ensuite reprise de l'entrainement, axé nettement sur la vitesse. Et six semaines après ce trail de 10h40, je pulvérise mon meilleur temps à Sierre-Zinal (3H45), quasi à fond du début à la fin, à 161 puls de moyenne, en ayant une pêche monstrueuse.


Je pense avoir pas mal d'expérience, d'être très à l'écoute de mon corps et de mes sensations pour ne pas franchir la ligne rouge. Et ce jour-là sur ce trail, cette ligne n'était pas atteinte, clairement. Je sais que les trails de dix-onze heures sont ma limite, au-delà je tape trop dans mon organisme.
Des douleurs aux genoux, des fois à droite, d'autres fois à gauche, j'en ai eu à chaque trail de cette durée. J'interprète donc cela comme un signal d'alarme de mon corps, qui me dit attention, ça suffit, il y a la dose, là.

Je n'ai jamais parlé de mutilations. Ce n'est peut-être pas évident en lisant le texte ci-dessus, mais ce n'est qu'un extrait, je le rappelle. En fait, le texte complet est clairement axé sur la souffrance mentale, sur le pourquoi et comment j'ai réussi à chaque fois à passer outre les moments de découragement. Et j'ai éprouvé le besoin, après la course, de mettre par écrit ces différents états d'esprit que j'ai traversés, cette alternance de moments de baisse de moral et d'auto-remotivation. Car ce processus n'est pas propre à ce sport en particulier, mais se retrouve partout, et même dans la vie de tous les jours. Faire cette course et surtout la finir, puis mettre tout ça par écrit, m'a apporté beaucoup plus que quelques irritations et écorchures.
A la base, je suis un cycliste. Mais j'aime varier les sports. Dont les trails. La course à pied de manière intensive, de toute façon, est un sport traumatisant, rien à voir avec le vélo. Moins on en fait, mieux c'est. Et je ne parle même pas des ultras de 80 km et plus, selon moi clairement pas bons pour la santé. (je vais sûrement en faire hurler certains, mais j'assume) Mais bon, j'aime quand même aller courir

Ceci dit, ma plus grosse blessure en pratiquant du sport, je me la suis faite à VTT et à l'entrainement. Comme quoi....

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Cricri
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- Cricridamour
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Je ne vais pas apporter grand chose au sujet, mais j'ai lu ton texte avec beaucoup de plaisir. D'autant plus que ça se déroule dans mon terrain de jeu favori et que je connais par cœur les sentiers dont tu parles.
C'est possible de lire le reste ? (en MP si tu veux).
Merci de ton feedback.
Pour le texte complet, il faudrait que je l' "anonymise" un peu. Je regarde ça et je te l'envoie. Mais je sais pas encore quand, ces temps, je bosse et ... je fais du sport.

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- skippy
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A la base, je suis un cycliste. Mais j'aime varier les sports. Dont les trails. La course à pied de manière intensive, de toute façon, est un sport traumatisant, rien à voir avec le vélo. Moins on en fait, mieux c'est. Et je ne parle même pas des ultras de 80 km et plus, selon moi clairement pas bons pour la santé. (je vais sûrement en faire hurler certains, mais j'assume) Mais bon, j'aime quand même aller courir
Alors là100% en ligne avec toi

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- Sfay
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Pour les limites, on fait du sport pour se fixer des défis, on va forcément tous trop loin surtout dans ces moments là...
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- icare
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En revanche personnellement, je ne trouve pas que la souffrance soit moindre à vélo (sauf en descente c'est vrai bien qu'il soit possible de se faire mal aussi lorsqu'on veut reprendre un groupe , qu'on a un braquet trop petit et les jambes autour du cou...), car le mal aux jambes à vélo c'est quelque chose de terrible quand même ...
Je me demande si ces différences de perception de la souffrance ça n'a pas à voir avec le côté cardio/pulmonaire de la CAP et le côté musculaire du vélo et au fait qu'en ce qui me concerne du point de vue musculaire je morfle pas mal et peut être moins du point de vue cardio/pulmonaire ?

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- Sfay
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- Sfay
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Désolé, je ne voulais pas te contredire sur le côté plus ou moins éprouvant de la souffrance morale en CAP. Je ne connais pas les épreuves de très longue durée d'efforts en CAP n'ayant pas trop vécu de courses longues ( Mont D'or, semi et un marathon ...
)
Y a pas de contradiction, le but c'est d'échanger

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- Fredhamster
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Le côté destructeur de la CAP c'est ce qui m'a fait arrêter alors que j'adorais et que j'étais en train de me tourner vers une pratique montagne.
Je prends un peu le même chemin là. Dès que je cours sur bitume je morfle des chevilles. Là je boite depuis 8 jours des suites de ma dernière sortie CàP sur bitume avec quelques descentes. Bon OK avec des chaussures assez pourries que je viens de changer mais quand-même je me pose des questions si je vais continuer ou non. Je me dis que tout ça va se renforcer au fil des entrainements mais je me trompe peut-être...
En tout cas sur gazon moins de 25' ça passe bien sans aucune séquelle donc je vais m'y remettre d'ici une semaine.
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- kikinou16
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En vélo l'étape du tour Gap-l'alpe d'huez en 2006 a été un grand moment avec moi même dû à une mauvaise préparation
en haut de l'Izoard j'en avais déjà assez et il restait 100kms
en haut du Lautaret j'avais les pieds en feu,j'étais cuit
pour cette raison(grosse bétise) j'ai fait la descente à fond jusqu'à Bourg d'oisans me disant que les 14 dernier kms serait une formalité
1h58 pour faire 14 bornes,je montais et descendais du vélo en permanence ma tête me disait stop mais un seul maitre mot:"ne pas abandonner".dans l'alpe un accompagnateur était là pour nous encourager,je me suis demandé pendant un moment qui était ce mec qui me connaissait si loin de chez moi...j'avais quitté ce mec le matin même

j'étais fier d'avoir fini mais j'ai mis plusieurs jours à m'en remmettre.Je me suis infligé une trop grosse souffrance et tout ça juste par fierté

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- Cricridamour
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Pour les limites, on fait du sport pour se fixer des défis, on va forcément tous trop loin surtout dans ces moments là...
C'est vrai que pendant une course, il est difficile de prendre du recul. Sur le moment on peut prendre des décisions qui ne seraient peut-être pas les même à tête reposée.
C'est pourquoi il faut peut-être écouter ce que disent les gens que l'on côtoye à ces moments là, même si ce que l'on entend ne fait pas forcément plaisir. Surtout si comme moi on a la tête dure

Une anecdote: Grand Raid Verbier Grimentz 2008. Mon objectif de l'année. Je m'était préparé comme jamais, tout le début de course se déroule comme dans un rève. A Mandelon, j'était en avance sur mes temps de passage. Mais dans dans la traversée qui suit Mandelon, je me fais une figure acrobatique, et me rattrape de justesse sans tomber. Mais j'ai alors éprouvé une douleur au genou. Et à partir de là, je commence à perdre un temps fou. Au bas de la descente, dans la petite remontée, j'ai bien senti que là, c'est mal barré. J'en parle à mes ravitailleurs à Evolène, ravitailleurs qui sont aussi des sportifs. Ils me conseillent d'abandonner. Je n'avais pas envie d'entendre ça. Alors on décide de faire un massage du mollet, car j'avais l'impression que tout venait de là, et de monter encore sur Eison et d'aviser ensuite.
Et la douleur n'a fait que s'accentuer. Alors à Eison, j'ai écouté mes ravitailleurs, et j'ai abandonné.

Et avec le recul, je me dis que c'était la bonne décision, car même en abandonnant assez tôt par rapport à mon seuil de douleur, j'ai quand même mis des mois à me remetrre de cette déchirure musculaire dans un muscle du mollet.
Alors oui, faut écouter son corps, et aussi les bons conseils.
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- stam
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Mes plus grosses souffrances en sport, c'est sur le vélo, et c'est toujours lié à l'épuisement des réserves. Il n'y a rien de pire que de se retrouver à sec à 25 ou 30km du but, quand chaque coup de pédale devient un calvaire, et qu'il reste à franchir un col, 10 bosses, ou une campagne givrée.
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- Cricridamour
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Le côté destructeur de la CAP c'est ce qui m'a fait arrêter alors que j'adorais et que j'étais en train de me tourner vers une pratique montagne.
Je prends un peu le même chemin là. Dès que je cours sur bitume je morfle des chevilles. Là je boite depuis 8 jours des suites de ma dernière sortie CàP sur bitume avec quelques descentes. Bon OK avec des chaussures assez pourries que je viens de changer mais quand-même je me pose des questions si je vais continuer ou non. Je me dis que tout ça va se renforcer au fil des entrainements mais je me trompe peut-être...
En tout cas sur gazon moins de 25' ça passe bien sans aucune séquelle donc je vais m'y remettre d'ici une semaine.
Il faut quand même nuancer.
En course à pied, il y a les courses sur bitume à plat (par ex marathon, semi), les courses vallonnées sur bitume (Morat-Fribourg), les courses de montagne (Sierre-Zinal, Neirivue-Moléson). Et ensuite il y a les trails jusqu’à 70-80 km, puis enfin les ultras.
Pour avoir essayé toutes ces catégories, sauf les ultras, je pense que les plus « nocives » sont les premières citées, et les ultras, justement.
Alors autant je me suis senti cassé après un marathon ou même un semi, autant je me suis senti "en bonne santé" après Sierre-Zinal ou Morat-Fribourg, et sans courbatures. et ceci pour des durées et intensité de mon effort respectivement comparables.
Car sur ce type de courses, la foulée s’adapte au terrain et change tout le temps, ce qui n’est pas le cas sur un marathon, 42 km toujours avec le même mouvement.

Et encore, il faut rajouter ces 42 km de la course proprement dite tous les km des entrainements en amont qui vont avec.


Et sur un trail comme celui décrit en tête de ce sujet, il y a quand même beaucoup de temps passé dans les montées, très peu traumatisantes, et je ne puise pas assez longtemps dans mes réserves pour installer une fatigue profonde. Ceci à mon petit niveau, bien sûr, hein !!!


Pour moi qui viens du vélo, j'ai mis un bon moment pour avoir de bonnes sensations en CAP, plus d'un an en pratiquant régulièrement, et en alternance avec le vélo. Le danger étant aussi de se blesser, car grâce à notre fond de vélo, on a le souffle, mais pas les jambes qui vont avec (articulations, muscles, etc...) Donc, il a fallu que j'y aille progressivement et régulièrement. Et même maintenant, si je ne vais pas courir une fois par semaine, j'ai mal aux jambes la fois suivante

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- Cricridamour
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Mes plus grosses souffrances en sport, c'est sur le vélo, et c'est toujours lié à l'épuisement des réserves.
Comment faites-vous pour supporter la douleur ?
J’ai lu quelque part un article sur un ultra-trailer américain fameux, Scott Jurek, qui a écrit (citation de mémoire) : La souffrance, ce n’est rien, ça fait seulement mal !
Comme lui, je considère que la douleur dans le sport n’est pas vraiment de la souffrance.
C’est quoi, en fait, la vraie souffrance ? C’est celle qu’on trouve dans la vraie vie, celle qui liée à un accident, à une maladie, à la perte d’un proche, etc., bref, celle où tu ne peux rien y changer, à part l’accepter.
Dans le sport, c’est à mon avis très différent. Je ne parle pas ici de la douleur liée à une chute et une blessure, mais bien de celle liée à l’effort lui-même. Effort court très intensif, ou au contraire effort de longue haleine.
1 : Tout d’abord, la douleur dans le sport est volontaire.
2 : De plus, la douleur s’arrête en principe après l’arrivée, ou du moins est nettement diminuée.
3 : Et si vraiment pendant l’effort, la souffrance devient insupportable, il y a toujours la possibilité d’abandonner. Dans un coin de la tête, il donc existe ce gros bouton rouge « d’arrêt d’urgence ». Et le fait d’être conscient de cette possibilité, de l’existence de ce bouton rouge, d’avoir à tout moment toujours le libre choix de dire STOP ou de continuer, et bien tout cela aide à supporter beaucoup.
La souffrance dans le sport est positive, car infligée par soi-même, et la souffrance dans la vie de tous les jours est négative, car subie
Je fonctionne assez comme ça.
Et souvent aussi je me dis que quoiqu’il arrive, dans X temps, je serais sous la douche, alors faut juste serrer les dents un moment.
Quelqu’un a-t-il une autre recette ?
J’ai une préférence pour les courses longues, celles où le mental prend une grande importance, celles où juste le fait de terminer représente déjà un défi en soi. Mais pour que ce soit un défi, il faut évidemment que ce soit difficile. C’est surmonter la difficulté qui fait à mon avis la beauté du sport. Et qui enrichit celui qui le pratique.
Vouloir arriver au bout, malgré la difficulté ou la souffrance, coute que coûte (mais ça s’écrit avec un accent ou pas ?



Pour ma part, je souffre, à des degrés divers, sur quasi toutes les courses auxquelles je participe, indépendamment de leur durée, et je souffre aussi à l’entrainement quand je fais des fractionnés courts.
Mais je n’oublie jamais, ou presque


Par conséquent, peut-on en déduire que le sport de compétition n’est pas bon pour la santé ????
C’était la minute philosophique de tonton Cricri.


Fait beau, mais froid, je vais courir....
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- Cricridamour
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www.kikourou.net/recits/recit-15537-trail_verbie...cricridamour195.html
C'est assez long....

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- victor
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Bien vu pour le bouton rouge, c'est très juste mais seulement dans certains cas je pense. Comme tu dis, tu pars du principe que cette souffrance est choisie, c'est donc qu' automatiquement à la fin tu auras accumulé plus de plaisir que de souffrance au contraire de si tu n’étais pas allé faire cette course ou cet entrainement.
Je ne crois pas qu'on puisse parler de souffrance pure pour nous, challenger-sportif dont la vie ne dépend pas, même dans des fins de cols montés à blocs ou le dernier kils est souvent atroces, ont a toujours reine dopamine qui pisse dans la tête. Pour éprouver de la souffrance sportive il faut vraiment y aller fort, se casser une jambe dans le désert en mode 127 heures ou bien subir une grosse hypo à 100 kils de chez soit en pleine montagne avec rien autour. Tant qu'ya ce bouton rouge ça reste de la douleur (mais qui peut aller loin oui).
La souffrance et la douleur sont au sport ce qu’inversement le bonheur et le plaisir sont à la vie. Difficile d'être heureux, facile d'avoir du plaisir.
En revanche je crois savoir que pas mal de coureurs pros en chient des tonnes sur le tdf (voir le reportage un jour mon tour viendra), on peut dire qu'ils souffrent les mecs galèrent tous les jours, au milieu des pyrénées avec 30°C et 30 min de retard, se raccroche au mental plutôt qu'à l'egapod en n’étant pas sur que leur contrat sera renouveler l'an prochain.
Enfin ça me rappel Armstrong qui disait qu'on ne peut pas faire ce métier si on aime pas cette douleur. Ont en déduit ce qu'on veut.
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