Dopage ça va mieux !!!

Lafoy écrit:

Cette disproportion de sentences est quand même symptomatique d instances dirigeantes complètement à l ouest
Même choses pour les no show punit très sévèrement dans certaines conditions discutables ( cf bassons )

En effet, ça donne l'impression que le dopage à la pharmacie est plus ou moins admis et qu'on fait la différence entre les "honnêtes tricheurs" qui tapent dans les médocs et les "dangereux criminels" qui utilisent un moteur.
C'est en tous cas ce qui transparaît dans les différents discours des gens du milieu (au sens propre ou au sens mafieux du terme) si on lit un peu entre les lignes. Pour la version sans filtre, voir Ricardo Ricco : www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/L-i...a-competition/862564

on parle pas trop de valverde qui est pas loin d'être plus fort d'avant sa suspension pour dopage
bon on va dire que certain vieillissent mieux que d'autre

lulu écrit:

on parle pas trop de valverde qui est pas loin d'être plus fort d'avant sa suspension pour dopage
bon on va dire que certain vieillissent mieux que d'autre

J'ai eu la même réflexion que toi, c'est un ancien dopé avec la mentalité qui va avec donc je le voit mal être clean... après je préfère encore un mec comme lui qui dynamite la course qu'un mec comme froome qui roule au train en tant que spectateur c'est plus intéressant ...

Valverde "dynamiter la course"... mouais on doit pas parler du même coureur.
Là il fait le beau en début de saison car il a une jambe d'avance sur les autres, mais sur les Ardennaises ou en Grand Tour c'est loin d'être aussi flamboyant (et ça joue souvent l'épicier pour déborder dans les 500 derniers mètres façon Doyenne ).

Longévité tout à fait exceptionnelle cela dit : à 37 ans le gars court et gagne de janvier à octobre, enchaîne les GT avec un pic de forme de 8 mois...et se remet en quelques mois d'une grave blessure à la jambe pour gagner dès sa reprise. C'est sûr que là...

www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Mal...-sol-la-semaine-proc

A ce niveau passer un peu plus ou un peu moins pour des cons c'est anecdotique

J'avoue une faiblesse, totalement coupable j'en ai bien conscience, pour Valverde...

Après, attaquer sur LBL, même à 500m de la ligne, il ne doit pas rester grand chose dans les socquettes après 250 bornes et 4800m de D+ à 42 de moy C'est aux autres de le mettre hors de position de gagner, pas à lui de faire le show.
On le traite de "rat", mais y en a pas beaucoup pour mettre la balle au fond comme lui... Quel winner quand même.

Oui faut bien lui reconnaître cette qualité, mais ce n'est pas du cyclisme "champagne" comme pouvaient le proposer Contador ou Nibali (pour un résultat nettement plus contrasté, aussi).

ArnaudF. écrit:

A ce niveau passer un peu plus ou un peu moins pour des cons c'est anecdotique

+1 : disons que quand on se convainc soi-même d'être blanc comme neige, on ne s'arrête plus à ce genre de détail.

C'est vrai qu'on peut au moins accorder à Valverde un vrai sens de la course et de la stratégie.
Après, c'est difficile de dire quelle est la part de talent et la part d'apport exogène dans son palmarès. Quand tu es une jambe au-dessus de tout le monde grâce au dopage, c'est plus facile de faire le spectacle ou de réfléchir à une stratégie.

teamdindon écrit:

Lafoy écrit:

Cette disproportion de sentences est quand même symptomatique d instances dirigeantes complètement à l ouest
Même choses pour les no show punit très sévèrement dans certaines conditions discutables ( cf bassons )

En effet, ça donne l'impression que le dopage à la pharmacie est plus ou moins admis et qu'on fait la différence entre les "honnêtes tricheurs" qui tapent dans les médocs et les "dangereux criminels" qui utilisent un moteur.
C'est en tous cas ce qui transparaît dans les différents discours des gens du milieu (au sens propre ou au sens mafieux du terme) si on lit un peu entre les lignes. Pour la version sans filtre, voir Ricardo Ricco : www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/L-i...a-competition/862564

Pour rebondir sur le sujet, je suis allé vendredi dernier à une rencontre avec Philippe Brunel qui présentait son dernier bouquin parlant de Varjas.
Ce qui ressortait parmi les différents intervenants qui ont pris la parole (Brunel, Patrick Chêne, Emmanuel Hubert, Vikash Dhorasoo, ...), c'est que tout ce beau monde pense que les vélos motorisés, c'est le mal absolu car ça dénature le sport cycliste mais que le dopage pharmaceutique, c'est mal mais quand même moins pire parce que c'est une démarche personnelle (se charger ou pas) et que bon, on s'est toujours dopé dans le vélo.

A gerber ...

Avec de tels raisonnements on n'est pas sorti du sable

Dis moi que tu t es trompé , ....tu n étais pas à une conférence ....tu étais au bistrot du coin

Ahah... d'ailleurs quelle est la pertinence de l'avis de Vikash Dhorasoo sur la question ?

albator83 écrit:

Ahah... d'ailleurs quelle est la pertinence de l'avis de Vikash Dhorasoo sur la question ?

Pour le coup, j'ai trouvé que c'était lui qui avait l'avis le plus pertinent : il racontait que pendant sa carrière, il a accepté tous les cachets et piqûres que le médecin de l'équipe lui disait de prendre.
Tout ce qu'il voulait, c'était jouer les matches.
Il précisait d'ailleurs que contrairement à ce qu'on pourrait pensé, c'est au Milan AC qu'on lui en faisait prendre le moins.

Brunel était pas mal dans son genre à parler qu'on pouvait miniaturiser les moteurs, etc ... pour finalement dire qu'il ne savait pas par quel principe fonctionnait un moteur.

teamdindon écrit:

teamdindon écrit:

Lafoy écrit:

Cette disproportion de sentences est quand même symptomatique d instances dirigeantes complètement à l ouest
Même choses pour les no show punit très sévèrement dans certaines conditions discutables ( cf bassons )

En effet, ça donne l'impression que le dopage à la pharmacie est plus ou moins admis et qu'on fait la différence entre les "honnêtes tricheurs" qui tapent dans les médocs et les "dangereux criminels" qui utilisent un moteur.
C'est en tous cas ce qui transparaît dans les différents discours des gens du milieu (au sens propre ou au sens mafieux du terme) si on lit un peu entre les lignes. Pour la version sans filtre, voir Ricardo Ricco : www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/L-i...a-competition/862564

Pour rebondir sur le sujet, je suis allé vendredi dernier à une rencontre avec Philippe Brunel qui présentait son dernier bouquin parlant de Varjas.
Ce qui ressortait parmi les différents intervenants qui ont pris la parole (Brunel, Patrick Chêne, Emmanuel Hubert, Vikash Dhorasoo, ...), c'est que tout ce beau monde pense que les vélos motorisés, c'est le mal absolu car ça dénature le sport cycliste mais que le dopage pharmaceutique, c'est mal mais quand même moins pire parce que c'est une démarche personnelle (se charger ou pas) et que bon, on s'est toujours dopé dans le vélo.

A gerber ...

C'est normal,
Pour beaucoup le dopage pharmaceutique améliore les performances des athlètes de façon "égalitaire". Donc chacun va 10% plus vite et l'esprit sportif n'en pâtit pas. On fait croire que cela ne fait que déplacer un curseur sans bousculer la hiérarchie. Hors c'est archi faux !
Et tous ceux que tu cites vive grâce à çà.
Alors que les moteurs ...

Sfay écrit:

teamdindon écrit:

teamdindon écrit:

Lafoy écrit:

Cette disproportion de sentences est quand même symptomatique d instances dirigeantes complètement à l ouest
Même choses pour les no show punit très sévèrement dans certaines conditions discutables ( cf bassons )

En effet, ça donne l'impression que le dopage à la pharmacie est plus ou moins admis et qu'on fait la différence entre les "honnêtes tricheurs" qui tapent dans les médocs et les "dangereux criminels" qui utilisent un moteur.
C'est en tous cas ce qui transparaît dans les différents discours des gens du milieu (au sens propre ou au sens mafieux du terme) si on lit un peu entre les lignes. Pour la version sans filtre, voir Ricardo Ricco : www.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/L-i...a-competition/862564

Pour rebondir sur le sujet, je suis allé vendredi dernier à une rencontre avec Philippe Brunel qui présentait son dernier bouquin parlant de Varjas.
Ce qui ressortait parmi les différents intervenants qui ont pris la parole (Brunel, Patrick Chêne, Emmanuel Hubert, Vikash Dhorasoo, ...), c'est que tout ce beau monde pense que les vélos motorisés, c'est le mal absolu car ça dénature le sport cycliste mais que le dopage pharmaceutique, c'est mal mais quand même moins pire parce que c'est une démarche personnelle (se charger ou pas) et que bon, on s'est toujours dopé dans le vélo.

A gerber ...

C'est normal,
Pour beaucoup le dopage pharmaceutique améliore les performances des athlètes de façon "égalitaire". Donc chacun va 10% plus vite et l'esprit sportif n'en pâtit pas. On fait croire que cela ne fait que déplacer un curseur sans bousculer la hiérarchie. Hors c'est archi faux !
Et tous ceux que tu cites vive grâce à çà.
Alors que les moteurs ...

J'ai vraiment eu peur sur le début de ton message...

Disons que Valverde gagne des sa reprise, mais c'est aussi la reprise pour la majorité de ses adversaires.
En cours de saison, s'il avait pu reprendre le train en marche après de longs mois d'absence et battre des gars en plein pics de forme ça m'aurait plus interrogé...
Malheureusement les coureurs qui gagne en faisant le spectacle (sans bon de sortie j'entends, donc bien placé au général ou sur une classique) se compte sur un ou deux doigts de la main.

Concernant Ra(t)lverde, il faut avoue qu'il a un sens de la course incroyable et qu'il se rate rarement comme Gerrans il y a quelques temps ... Mais il ne faut pas compter sur lui pour rendre la course passionnante à suivre ...

Je me suis toujours demandé comment le corps humain pouvait réagir après une période de dopage. J'imagine que la mémoire lui permet de retrouver un niveau bien meilleur que son niveau avant dopage, sans avoir recours à aucun produits? Même si pour lui je ne me fais aucune illusion ...

J'en reviens à l'asthme à l'effort...
www.ski-nordique.net/jo-ski-de-fond-norvege-6240....6086872-358825.html

6240 doses pour 109 athlètes a priori ... Environ 57 doses par athlète, pour une durée de compétition totale de 16 jours incluant ouverture et clôture.
Soit 3,5 bouffées par athlète et par jour à condition qu'ils soient tous asthmatiques à l'effort et qu'ils en consomment tous les jours ...