La blé d\'or

Me voilà arrivé à 8 h autour du lac. Il fait assez frais et j’endosse un second maillot. Je prends mon temps pour me préparer et je rejoins mon box à 8h40. J’attends et j’en profite pour discuter avec les voisins. Pas trop de stress, juste un peu d’appréhension sur ma capacité à tenir la distance.
Top le départ est donné et je cherche à me positionner pour ne pas être dans les chutes.
Il s’en suit une succession de petites montées et de beaucoup de plat. Ça roule vite et mon cardio me fait remarquer que je fleurte assez haut. Ça frotte, on voit des chutes et des gars en train de se dépanner sur le bas côté. C’est le début et je sais que j’ai besoin d’un peu de temps pour redescendre, J’ai de bonnes sensations, mais j’essaie de rester prudent. Pas mal de files indiennes et je grille quelques cartouches. Après environ 50 km, je passe le bonjour à Claude et à un autre du club que je ne connais pas. Ensuite on se rapproche du perche toujours aussi vite. J’ai continuellement la tête de la course en vue.

Après un faux plat bien appuyé sur une route assez large, on bifurque sur la gauche sur une montée plus raide et plus étroite. Il ya gros ralentissement et m’oblige à freiner d’urgence. Avant même de comprendre, ma roue arrière s’envole à 1 mètre de haut et redescend gentiment. Houff , je ne suis pas tombé. On est obligé de poser le pied à terre, et le peloton explose. Je repars seul et je double quelques gars. Rapidement on se retrouve environ à 40, et c’est reparti. J’arrive à suivre, mais je souffre un peu et au 80°km j’explose.

Je décide de ralentir et d’attendre un autre groupe plus d’en mes capacités

Je prends le groupe et découvre Claude un copain. Il me remonte le moral et c’est reparti. Il s’en suit une succession de bosses. Je tiens, c’est le principal !! Jusqu’au km 120 j’ai des crampes qui m’empoisonnent les jambes, je serre les dents en me disant que les autres aussi souffrent.
Je suis incapable de reconnaître les routes de nous avions empruntées cet hiver.

Malgré tout, je monte encore et je m’accroche. Les crampes sont passées et je peux recommencer à appuyer.
On rentre sur Lèves, on roule bien, la Beauce est revenue et son billard.

On arrive sur St Georges et les routes dégelasses. On a peur de casser nos roues dans ces énormes nids de poules. Et là je sens que j’ai crevé. Je lève la main et dis salut à Claude. Je m’arrête et répare comme je peux. C’est fou comme on est nul en mécanique dans ces moments là. J’arrive pas à fixer la bombe anti-crevaison qui fuit. Je change la chambre à air et la regonfle qu’à moitié (saleté de pompe !!).

Je remonte un peu déçu et je rattrape quelques gars. On prend un groupe au passage qui me ramène jusqu’à Lèves.

Résultats : je finis 225° en 4h45 environ
Claude a fini en 2h25 et se classe environ 110°.

Une crevaison c’est con, mais rien en comparaison d’une chute. Je suis assez content de moi

Joli résumé

Symap le Cr !!!

Tu n\'a pas la vidéo de ta roue arrière

Ivan

Salut maltese super cr mais t\'es sur du temp de ton copain Claude 2h25 ?

Oups c\'est 4h25 !!