Des conseils pour le col du Stelvio ?

Salut !

Après m'être enquis de renseignements divers qui m'avaient enfin décidé à grimper le Ventoux (et d'autres cols avant), je lorgne maintenant sur le Stelvio.

Et le spectaculaire de ses lacets.

Que faut-il savoir pour bien mener mon épopée (à mon niveau lol) sans mauvaises surprises ?

Je crois déjà avoir compris que la période d'ouverture est encore plus restreinte que pour le Ventoux, et que l'ascension est en face Nord.
Du coup déjà, cela sera encore plus chaud de faire correspondre période de congés et chances de jours d'une météo vraiment favorable!

Faire en semaine pour éviter tout ça de moins de véhicules automobiles !

Le Ventoux est bien exposé, dans une région "chaude" donc difficile de faire plus large comme période d'ouverture
Pour le Stelvio ça doit être du même topo que Galibier ou Agnel : pas avant juin minimum (suivant si le Giro passe ou pas ^^), et après septembre ça devient dépendant de la météo.
La période d'ouverture reste quand même correcte, le plus dur comme tu dis sera d'y aller au bon moment (dans les Dolomites même en été la météo est parfois "aléatoire").

c est un col qui m attire bcp aussi ,
il y a une cyclo qui arrive au sommet tous les ans le 1 er we de juin , sur les photos il y a des murs de neige au sommet mais c est degagé

rodolphe c est une cyclo pour toi
3 juin 2018 151 kms 4058 d+

Je sais, mais début juin le calendrier "français" est bien chargé :-)
Superbe cyclo cela étant, faut juste tirer le bon numéro à la météo parce que début juin... ça peut se finir avec les moufles.

Je rêve du Stelvio et du Mortirolo
www.granfondostelviosantini.com/it

Mais 10 heures de route minimum pour arriver à Bormio

doarama.com/view/1259154

Je ne lache pas l'affaire pour l'ascension du Stelvio depuis sept ans...

Trouvé le photographe pour immortaliser si j'y allais enfin cet été...

2022.fotostelvio.com/

Le trajet en bagnole et la foule touristique procurent plus de tension que l'ascension !

Si ça fait comme dans les grands cols français alpin... vaut mieux viser en-dehors de période 15 juillet - 15 août (ex : pour du Galibier ou équivalent le trafic est vraiment pénible).
A moins que le trafic soit vraiment dense dans les Dolomites, dès que les cols mythiques sont praticables ??

Vidéo de l'ascension depuis Prato Allo Stelvio pour se préparer toujours plus...

Dis donc, 6 km/h dans les pentes à 10% : c'est une vidéo de pépé !

Fort possible !

Par contre faut vraiment du soleil et du ciel bleu...

Finalmente (sans faute d'orthographe) fait, au-delà de prévisions météo un peu trop incertaines qui m'auront fait friser l'annulation jusqu'au dernier jour. J'aurais tout autant pu ne pas y aller donc : rétrospectivement, quelle décision malheureuse cela eût été... Il faisait d'ailleurs jusqu'à 31° et super beau temps côté transalpin en passant par Turin (et je ne sais trop à Prato allo Stelvio puis au col mais "moins" ^^ ).

Alors je ne voudrai impressionner personne mais j'aurai fait à peine mieux que le pépé de la vidéo avec 14 km/h de moyenne sur l'ascension et la descente, cependant j'ai autant doublé que j'ai été doublé donc l'ego s'en sortira. Le plus important étant d'avoir pris son propre pied comme pour tous cyclistes s'attelant à ce mythe à leur manière.

Il faut constater que c'est effectivement très beau dès lors qu'on atteint les surplombs qui permettent dans la montée d'apercevoir les enfilades de lacets et de bouts droits en contrebas, et alors à la redescente...

Il y a des motos certes, par centaines, et des voitures, c'est assez supportable quand on est prévenu (au Flixbus près que par manque de jugeote j'ai failli cartonner dans une épingle en montée).

L'effort est acceptable, ce ne fût pas le col de la Loze (qui me fit exploser le système cardio-vasculaire), je suis descendu à 6 km/h ce qui est mon palier minimum mais c'était autant dans le cadre d'une gestion que je voulais "plaisir" de cette occasion.

La descente a été bien plus dure, parce que j'avais froid malgré le coupe-vent enfilé en haut, parce que la vitesse est toujours stressante quand on ne fait de la montagne qu'exceptionnellement, et aussi parce que j'avais les entredoigts qui souffraient contre les entredoigts des gants d'été, et que même au bout d'un moment on éprouve l'impérieux besoin de se relaxer les poignets et la poigne pour pouvoir continuer à assurer le freinage...

"On peut mourir tranquille" maintenant, comme disait Thierry Rolland, je l'ai fait !

Forza!!! écrit:

Finalmente (sans faute d'orthographe) fait, au-delà de prévisions météo un peu trop incertaines qui m'auront fait friser l'annulation jusqu'au dernier jour. J'aurais tout autant pu ne pas y aller donc : rétrospectivement, quelle décision malheureuse cela eût été... Il faisait d'ailleurs jusqu'à 31° et super beau temps côté transalpin en passant par Turin (et je ne sais trop à Prato allo Stelvio puis au col mais "moins" ^^ ).

Alors je ne voudrai impressionner personne mais j'aurai fait à peine mieux que le pépé de la vidéo avec 14 km/h de moyenne sur l'ascension et la descente, cependant j'ai autant doublé que j'ai été doublé donc l'ego s'en sortira. Le plus important étant d'avoir pris son propre pied comme pour tous cyclistes s'attelant à ce mythe à leur manière.

Il faut constater que c'est effectivement très beau dès lors qu'on atteint les surplombs qui permettent dans la montée d'apercevoir les enfilades de lacets et de bouts droits en contrebas, et alors à la redescente...

Il y a des motos certes, par centaines, et des voitures, c'est assez supportable quand on est prévenu (au Flixbus près que par manque de jugeote j'ai failli cartonner dans une épingle en montée).

L'effort est acceptable, ce ne fût pas le col de la Loze (qui me fit exploser le système cardio-vasculaire), je suis descendu à 6 km/h ce qui est mon palier minimum mais c'était autant dans le cadre d'une gestion que je voulais "plaisir" de cette occasion.

La descente a été bien plus dure, parce que j'avais froid malgré le coupe-vent enfilé en haut, parce que la vitesse est toujours stressante quand on ne fait de la montagne qu'exceptionnellement, et aussi parce que j'avais les entredoigts qui souffraient contre les entredoigts des gants d'été, et que même au bout d'un moment on éprouve l'impérieux besoin de se relaxer les poignets et la poigne pour pouvoir continuer à assurer le freinage...

"On peut mourir tranquille" maintenant, comme disait Thierry Rolland, je l'ai fait !

je suis tente par l'affaire
tu as loge où il me faut 11h pour arriver à bormio, doit falloir y rester au moins 3 jour sans compter les trajets
niveau braquet j'ai 34/34 pour les vielles jambes ça devrai le faire , suis passe avec dans la fauniera
j'ai regarder les tarif des hôtels ça reste abordable
je pense y aller debut septembre

Il me fallait la tranquillité d'un gîte pris sur Airbnb pour quatre jours, trajets compris ; avec mon naturel stressé j'aurais été trop intranquille dans un hôtel... Et donc il me restait deux jours au milieu au cas où un jour aurait été trop impossible pour la météo.

Basé à Bormio ça m'aurait fait moins en trajet mais quitte à me lancer dans cette aventure d'ampleur je me suis dit que ce serait dommage de ne pas aller jusqu'au pied du versant qui m'attirait le plus, aux alentours de Prato. Je l'ai parcouru le versant Bormio mais en voiture en rentrant, il est assez différent, les virages sont plus amples, il y a d'énormes cascades, et le paysage est grandiose aussi.

Et onze heures de route et de bouchons à l'aller de jour, neuf heures de nuit au retour en mode rallye malgré plein de fermetures de nuit en Italie.

Sinon ya des hôtels au col lui-même, ça doit être sympa d'y séjourner quelques semaines pour faire des globules rouges à 2758 m d'altitude Et on peut faire les deux versants, suffit de chosir lequel descendre d'abord avant de le remonter