1er dossard de ma saison.

bien que je suis toujours volontairement en foncier pour un pic en mai /juin je me suis pris au jeux d'une course de 3 x20 km avec des spécialistes de vire / vire , le 24 j'ai une course de mon challenge qui compte une dizaine de défis .
donc fallait quand même que je fasse sauter la soupape avec les copains..avant hier je rentre dans un état grippal et depuis hier nez et gorge pleine de jus :sick: ,bon pas grave...on verra .
j’espérais que la bonne parte au plus vite ...avec l'ancien pro de ma catégorie d'age qui vous dégoûterais facilement les plus jeune avec ces accélérations de malade ....il jouais avec le peloton.
bon enfin les voila parti et je me cale dans le groupe en m'accrochant du mieux que je peu sur ce parcours vallonné et je me suspend même a prendre des relais ...par contre quand après mes relais cela attaque ,suis limite de sauter a chaque fois ,dernier tours je savais déjà ou je devais donné tout... ( avant la descente ) car a presque 70km/h il a pas beaucoup qui avais les moyens de prendre le vent a 75 pour remonter , nickel je suis 5em de la troupe...sur le sprint je m'éteins et un qui me remonte me prend le bras et je coupe net .
enfin pas grave suis super content d'avoir finis .
dire que j'ai seulement fais actuellement du fond ,de la force ,quelque sprint 8'' et 20'' et 2 séances de 30/30 .
c'est bien parti pour monter doucement en puissance

tip top

comme tu les dis, cela inaugure que du bon!

Bravo félicitations !!

Cela promet pour la suite ...

une roue qui va pas falloir laisser filer !!

Félicitations Lulu !
Pas de bêtises cette année... continue sur cette bonne lancée !

merci a tous pour vos encouragement...
j'ai encore remarqué un truc ce dimanche...pour ce genre de course ,faut vraiment avoir envie de taper dans le rouge avec les relances .plusieurs fois je me suis dis pfff j'ai trop mal ,que c'est durrrr ect ect .
j'arrive pas encore a me dire que quand j'ai mal...beaucoup d'autre sont dans le même état ,et quand suis limite de sauter c'est pareille pour d'autre aussi . par contre même bien placé sur le final il me manque encore l’agressivité du gars qui arrive a monter a i 7 .comme un coup de fusil .

lulu écrit:

j'arrive pas encore a me dire que quand j'ai mal...beaucoup d'autre sont dans le même état ,et quand suis limite de sauter c'est pareille pour d'autre aussi .

Ca, c'est la règle d'or d'un vrai tueur : quand l'idée de la douleur lui arrive au cerveau (s'il en a un :mrgreen:), il pense à celle des autres. Et il appuie encore plus fort sur les pédales.

stam écrit:

lulu écrit:

j'arrive pas encore a me dire que quand j'ai mal...beaucoup d'autre sont dans le même état ,et quand suis limite de sauter c'est pareille pour d'autre aussi .

Ca, c'est la règle d'or d'un vrai tueur : quand l'idée de la douleur lui arrive au cerveau (s'il en a un :mrgreen:), il pense à celle des autres. Et il appuie encore plus fort sur les pédales.

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Bravo Lulu, tu as déjà une bonne résistance au lactique car tu as démarré la course dans le rouge d'entrée

pym34 écrit:

Bravo Lulu, tu as déjà une bonne résistance au lactique car tu as démarré la course dans le rouge d'entrée

justement je suis de ceux qui on une très mauvaises résistance au lactique...je suis sujet au crampes après seulement 2 heures de vélo en situation course ou cyclosportive .
j'ai des copains qui on jamais fait de crampe de leur vie....pfffffff , si j'aurais ce luxe j'appuie 50 watts de plus en moyenne.
le dimanche soir en sortant du fauteuil ...les adducteurs on explosé , pourtant après course ...étirements et retour au calme , et hydratation toute la fin de soirée .

Charly42 écrit:

stam écrit:

lulu écrit:

j'arrive pas encore a me dire que quand j'ai mal...beaucoup d'autre sont dans le même état ,et quand suis limite de sauter c'est pareille pour d'autre aussi .

Ca, c'est la règle d'or d'un vrai tueur : quand l'idée de la douleur lui arrive au cerveau (s'il en a un :mrgreen:), il pense à celle des autres. Et il appuie encore plus fort sur les pédales.

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faut être certain de son coup pour faire cela ,car si 3-4 gars contre mon bluff

lulu écrit:

Charly42 écrit:

stam écrit:

lulu écrit:

j'arrive pas encore a me dire que quand j'ai mal...beaucoup d'autre sont dans le même état ,et quand suis limite de sauter c'est pareille pour d'autre aussi .

Ca, c'est la règle d'or d'un vrai tueur : quand l'idée de la douleur lui arrive au cerveau (s'il en a un :mrgreen:), il pense à celle des autres. Et il appuie encore plus fort sur les pédales.

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faut être certain de son coup pour faire cela ,car si 3-4 gars contre mon bluff

ben tu finis comme tu peux et quand tu peux et si ça marche tu fais la gagne

Charly42 écrit:

stam écrit:

lulu écrit:

j'arrive pas encore a me dire que quand j'ai mal...beaucoup d'autre sont dans le même état ,et quand suis limite de sauter c'est pareille pour d'autre aussi .

Ca, c'est la règle d'or d'un vrai tueur : quand l'idée de la douleur lui arrive au cerveau (s'il en a un :mrgreen:), il pense à celle des autres. Et il appuie encore plus fort sur les pédales.

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Ça doit être ce qui me manque

Et bien ça c'est un aspect de ce sport que je découvre en ce moment.
A Bagnols/Cèze j'ai lâché vraiment trop facilement, 1 mois + tard à Ruoms j'ai réussi à recoller plusieurs fois à la "hargne" et d'ailleurs j'étais assez content après coup, mais je sens bien que je suis encore bien "tendre" par rapport à la moyenne.
Encore un secteur dans lequel je dois pouvoir progresser....:S

J'ai du respect pour vous qui êtes capables de sortir vos tripes dans ces cas là

lulu écrit:

merci a tous pour vos encouragement...
j'ai encore remarqué un truc ce dimanche...pour ce genre de course ,faut vraiment avoir envie de taper dans le rouge avec les relances .plusieurs fois je me suis dis pfff j'ai trop mal ,que c'est durrrr ect ect .
j'arrive pas encore a me dire que quand j'ai mal...beaucoup d'autre sont dans le même état ,et quand suis limite de sauter c'est pareille pour d'autre aussi . par contre même bien placé sur le final il me manque encore l’agressivité du gars qui arrive a monter a i 7 .comme un coup de fusil .

Lucien sur le tour de 20 km doit bien avoir 4 relances

Plus sérieusement, c'est un circuit tout en faux plat qui nécessite d'être très souvent en prise.

Félicitation pour ta course.

J'ai également tendance (volonté ?) à penser que le sport est une histoire personnelle où il est question de se dépasser.
Mais il faut se rendre à l'évidence : l'esprit de compétition (par "opposition" à l'esprit de performance) est un levier beaucoup plus puissant. "Je vais lui faire mal" est plus efficace que "je dois me faire mal", même pour dépasser ses propres limites.
Il m'est arrivé de faire certaines courses en pensant à des proches qui souffraient - pour raccourcir : "je dois me sortir les tripes pour partager leur souffrance". Ben ça marche pas. Il vaut mieux avoir un gars derrière prêt à te rejoindre et se dire "il va souffrir plus que moi et il ne me rattrapera pas".
J'en viens à penser que l'Homme est fait pour vivre de frustration et d'orgueil ; c'est moche, mais j'ai peu de contre-exemples.

A ce propos, il n'y a pas longtemps (au moment de la cdm de rugby ou un peu après), quelqu'un avait mis un lien vers un périodique qui analyse le sport de manière très critique. Quelqu'un aurait la mémoire plus fraîche que la mienne et saurait m'aiguiller vers le post qui en parlait ?

Edit : j'ai trouvé car Google est mon ami, peut-être pas le même lien mais c'est tout comme : vosstanie.blogspot.com/2011/11/le-rugby-une-sauvagerie-marchande.html , le périodique c'est "Quel sport ?"

QUEL SPORT ?

Gawain écrit:

philbon écrit:

QUEL SPORT ?

Parmi les auteurs participant au bouquin on trouve notamment Félix Gwazari et Gilles Meuleuse...et un certain nombre d'autres pseudos qui m'ont bien fait rire.
Cet ouvrage a l'air d'être une bonne blague bien sarcastique!

Je n'ai jamais ouvert un des numéros, donc je ne me prononcerais pas sur le périodique en lui-même. Si tu lis l'article de Fabien Ollier en lien, c'est écrit avec un talent certain pour tourner en dérision et donc convaincre par l'ironie et le sarcasme ; malgré tout, ça regarde nos sports avec un prisme pas si déformant que ça.

Gawain écrit:

I want more! L'aspect psychologique du sport m'intéresse beaucoup...et je m'interroge plus que souvent sur ce qui me pousse à aller m'arracher alors que je pourrai rester gentiment chez moi. J'ai trouvé certaines réponses, pas forcément les mêmes que les tiennes, mais ton explication est vraiment intéressante.

Je n'ai pas réellement de construction idéologique liée à ma pratique du sport... Ou plutôt, je considérais que ma pratique du sport relevait exclusivement d'un idéal de vie, d'une sorte d'Olympe individuel que je voulais gravir - et qu'en tant qu'idéal, il n'y avait pas franchement de raison de se demander d'où il venait. En prenant-le-recul-qui-aide-parfois-à-avancer, je réalise que ça relève aussi (surtout ?) d'un conditionnement social par lequel je me suis construit, et qu'il n'y a pas grand'chose d'idéaliste dans les moteurs qui me font aller à l'entraînement tous les jours.
En fait, je suis en plein milieu d'un cheminement assez paradoxal :
- je pars d'une posture où "je fais du sport parce que ça correspond à une idée du beau, du juste, du bien" (attitude très moraliste...), tout en ignorant que mes ressorts sont essentiellement affectifs et personnels (réalité plutôt narcissique),
- je ne sais pas où je vais arriver, mais je commence à identifier mes motivations cachées et à en distinguer d'autres qui sont plus épanouissantes qu'une simple quête narcissique.

Dans les choses que je me découvre, il y a cet esprit de compétition que j'ai tendance à refouler, à nier. Or, je dois me rendre à l'évidence : si la frustration d'avoir été lâché dans une côte me fait rouler plus vite dans la suivante, et que je considère l'abandon d'un autre, face à sa propre souffrance, comme indicateur de ma performance, c'est que ça fait manifestement partie des leviers auxquels je réagis.
J'interprète ça plutôt comme une bonne chose de savoir reconnaître mes vraies motivations, mais pour tout dire je ne peux pas prétendre savoir exactement tout ce qui me fait mettre un pied devant l'autre...
Un exemple : lors de La Limousine l'an dernier, j'ai tellement galéré que j'aurais très bien pu lâcher l'affaire ; je n'ai continué qu'en pensant à mes filles qui m'attendaient à proximité de la maison (et à 10km de l'arrivée, ça aide...). J'en déduis que l'image que je donne de moi à mes enfants est suffisamment importante à mes yeux pour investir autant d'énergie (alors qu'à leurs yeux il est probable que cette importance soit franchement relative...). Au-delà de l'idée narcissique d'être "aux yeux de...", je préfère penser qu'il y a un acte de transmission que j'ai voulu réaliser (mais que je n'ai pas accompli, puisque je n'ai pas dit à mes enfants à quel point j'ai souffert et que j'ai voulu ne pas abandonner...).
Mais ce n'est qu'un élément de réponse, je suis très loin de pouvoir dire que j'ai fait le tour de la question... Le jour où ce sera le cas, j'irai peut-être investir dans une paire de pantoufles !!