Le décès de Raymond Poulidor m'a rendu tristouille... On sait que ça devait bien arriver un jour mais ça fait drôle...
Pour le gabarit des coureurs, je crois avoir lu quelque part que Poulidor travaillait toujours à la ferme l'hiver (légende ou pas?), ce qui pourrait expliquer son torse musculeux. Et si on le compare avec Anquetil, Anquetil a l'air plus fluet. Bahamontes, Julio Jimenez, Coppi n'étaient pas bien épais non plus. Et ce n’était pas qu'un grimpeur : il a gagné entre autre Milan San Remo et aussi le tour d'Espagne 1964 en prenant le maillot de leader grâce à une victoire en contre-la-montre. A contrario, aujourd'hui, un Gianni Moscon ou même Geraint Thomas ne font pas peine à voir, contrairement à Bardet, Wiggins ou Froome... Il faut faire aussi attention aux maillots actuels qui sont très très ajusté, ce qui amplifie l'aspect extrêmement affûté (voire trop) des coureurs actuels. Il y a 2-3 ans, j’étais allé voir le départ d'une étape du Dauphiné à Vizille et j'avais était surpris par le gabarit des coureurs : il n'y avait pas que des "crevettes" cette année là! Je me souviens des gars de la Lotto-Jumbo, il y avait du costaud! Mais pas qu'eux. C'est un peu la "magie" du cyclisme qui permet à différents gabarits de trouver un terrain pour s'exprimer.
Pour les développements, je me souviens de Jimmy Casper avouant avoir grimpé le Ventoux (en 2001?) en 39x25 pour tourner les jambes et s’économiser, sinon normalement c'est 39x23! Je crois que Caritoux le grimper en 42x21

. Aujourd'hui, si les coureurs ont des grosses cassettes (11x30 ou 11x32), merci le 11V et maintenant le 12V,c'est aussi pour pouvoir garder le 53 plus longtemps, même en montagne...
A+,
David.