Etude addiction au sport

servodep écrit:

ce que je trouve bizarre c'est la page sur la cigarette ?! et même sur l'alcool?! elle part du principe que tout addicte au sport est aussi un fumeur invétéré et un pochtron ? je ne parlerai même pas du cannabis car là ce ne serait même plus politiquement correct...

edit: encore que pour l'alcool et le cannabis il y a des cases "jamais"

C'est exactement cela. En voyant les questions, j'ai eu des réflexions peu amènes sur les "consultants" qui ne connaissent rien à rien mais qui savent tout mieux que les autres et surtout mieux que les personnes concernées (Je côtoie beaucoup de "consultants" dans ma vie professionnelle).

Quoi? Elle pense que je suis un drogué, un poivrot et un asocial parce que je fais du sport? Alors que pour ma part, c'est tout le contraire, je soigne mon hygiène de vie et le sport me permet de faire de belles rencontres. Et cela doit être le cas de la majorité des sportifs amateurs.

Bref, ça m'énerve et je passe mon tour. Tchô Julie! Et sans rancune, hein?

A+
Cricri, qu'est pas de bonne humeur ce matin

Effectivement, pas de bonne humeur...
Faut pas le prendre mal ; perso j'ai noté "NON FUMEUR" en zappant le reste des questions de l'annexe, et c'est tout.

Je n'ai pas répondu, je ne me sens pas concerné.
Moi, accroc ?? Sans blague !... J'ai réussi à arrêter plusieurs fois d'ailleurs. Et là, je n'ai rien pris depuis... ce midi.
Cette semaine j'ai tenu, sans céder à la tentation, entre lundi 13h06 et mercredi 12h14. Presque 48h ! J'arrête quand je veux.

Bein mince, je dois tout cocher

J'aime bien me fumer une clope de temps en temps, me prendre une petite cartouche et + si affinité
Je pense qu'à bouffer, j'ai failli finir psychothérapeute ...ouhahah c'est grave docteur ....

Mais le top c'est de partir au vélotaf en étant encore bourré de la vieille ( ou en ayant bourré la vieille) , juste après avoir fumé un Ptit joint , et au bout de 30' s'en griller une petite sur le bike ...
Non mais !!!!
D'ailleurs en phase de préparation, ( de préparation de quelque chose mais je ne sais pas trop quoi), je rajoute un peu de prise de coco ....entre la picole, les joints et les clopes.
Après je suis chaud bouillant pour aller rouler et en route je m'arrête chez ma maitresse ( à l'occas chez celles de mes enfants aussi) juste pour l'hygiène.

Comme ça je suis affûté de chez affûté 1m79 pour 60 kg

Je kiffe my Life

Eric écrit:

Bein mince, je dois tout cocher

J'aime bien me fumer une clope de temps en temps, me prendre une petite cartouche et + si affinité
Je pense qu'à bouffer, j'ai failli finir psychothérapeute ...ouhahah c'est grave docteur ....

Mais le top c'est de partir au vélotaf en étant encore bourré de la vieille ( ou en ayant bourré la vieille) , juste après avoir fumer un Ptit joint , et au bout de 30' s'en griller une petite sur le bike ...
Non mais !!!!
D'ailleurs en phase de préparation, ( de préparation de quelque chose mais je ne sais pas trop quoi), je rajoute un peu de prise de coco ....entre la picole, les joints et les clopes.
Après je suis chaud bouillant pour aller rouler et en route je m'arrête chez ma maitresse ( à l'occas chez celles de mes enfants aussi) juste pour l'hygiène.

Comme ça je suis affûté de chez affûté 1m79 pour 60 kg

Je kiffe my Life

Ouais, et de toute façon, le questionnaire n'est pas complet. Car à cause du sport, je suis aussi addict à plein d'autres choses

Par exemple il n'y a rien sur le fait que j'aime tabasser régulièrement ma femme, que je fraude le fisc depuis toujours, que je mange chaque jour du chat (et du chien aussi) et que chaque semaine avec ma batte de base-ball, nous allons visiter à tour de rôle les écolos-bobo-vegan-hypster-curés-consultants-bien-pensants-psychoquelquechose.

Chuis vraiment un pôv' nul. Mais j'assume. Passque c'est la fôte au sport

A+
Cricri, qui a eu une journée pénible au boulot et qui doit se défouler un peu, tcheu! Pardon Julie

Ouappppp on part en live quand même.
JF va intervenir.
Mais j'y peux rien c'est l'addiction qui me rend comme ça.

Bon sans rire, ça c'est sérieux , j'avoue : J'aime bien me fumer une clope de temps en temps, me prendre une petite cartouche et + si affinité
Je pense aussi qu'à bouffer et j'ai failli finir psychothérapeute ...ouhahah c'est grave docteur ....

Et ce matin je suis parti au Taf à vélo à 6h15 pour 58 km dans le brouillard qui pissait et retour cet après midi.
Non, je suis normal quoi
www.strava.com/activities/426909086

Oui, désolé...
Allez, les responsables du pourissement de ce sujet, à savoir Eric et Cricri, pas de récré et ouste dans le coin avec le bonnet! Et honte à eux!





A+
Cricri

C'est clair, tu as raison JF.
Maintenant je connais dans mon entourage quelques personnes qui reviennent de loin grâce à la pratique sportive, après du multiples addictions.
J'avais vu aussi un triathlète Ironman de haut niveau qui avait transféré son addiction à l'héro ou cocaïne au sport. Il disait clairement que le sport lui procurait les mêmes sensations qui ses anciens produits

Les résultats du questionnaires seraient intéressants à voir après analyse

Tiens voilà, et en plus cricri cricri pourra traduire
www.badische-zeitung.de/freiburg/ex-junkie-andre...u-tun--42821941.html


de.wikipedia.org/wiki/Andreas_Niedrig

Eric écrit:

Tiens voilà, et en plus cricri cricri pourra traduire
www.badische-zeitung.de/freiburg/ex-junkie-andre...u-tun--42821941.html


de.wikipedia.org/wiki/Andreas_Niedrig

Oui, intéressant, mais ça va me prendre un peu de temps... Demain, promis juré craché

A+
Cricri

Je rigolais Cricri. J'avais déjà vu un article en Français.
Ne t'embête pas

Merci Eric.
Je ne connaissais pas ce personnage. Effectivement, on peut voire un lien entre l'addiction au sport et d'autres . Mais ici, c'est un cas exceptionnel, pas la règle à mon avis.

Tout d’abord, l’article de Wikipédia l’encyclopédie libre

Andreas Niedrig (né le 12.10.1967 à Recklinghausen) est un triathlète allemand. Il fait partie des meilleurs triathlètes allemands sur le format Ironman.

Parcours

Andreas Niedrig était jusqu’à l‘âge de treize ans un nageur actif et comptait parmi les meilleurs spécialiste du dos d’Allemagne de l’Ouest lorsqu’il sombra dans la drogue. Après son départ de la clinique de thérapie de Bad Fredeburg en février 1993, Andreas Niedrig débuta la course à pied, motivé par son père travaillant dans la police, et trois mois plus tard il courut son premier marathon en 2 :43. En octobre 93, il remplaça avec un équipement emprunté un ami malade lors d’un triathlon à Selm, et avec un plateau qui comptait l’élite d’Allemagne de l’Ouest, termina neuvième.

Après quelques départs pour son team Rückenwind Geckos Dortmund dans la ligue de Rhénanie-du-Nord – Westphalie, il fut sélectionné dans l’équipe nationale pour les championnats d’Europe en Hongrie. En 1997 dans le cadre du Triathlon International de Nice, il termina septième du championnat du monde longue distance.
Pour son premier Ironman cinq semaines plus tard à Roth, l’organisateur Detlef Kühnel ne tint pas compte du temps de 8h20 indiqué à l’inscription par cet Andreas Niedrig encore largement inconnu, et voulu d’abord le faire partir dans le deuxième groupe. Finalement, accompagné par le vainqueur de l’Ironman d’Hawaï de l’année précédente Luc van Lierde, Andreas Niedrig sortit de l’eau avec un nouveau record du parcours et occupa la tête de la couse pendant les 40 premiers kilomètres à vélo. Avec un 8 :06 :58, il termina cinquième, avant lui, il n’y avait eu que trois athlètes allemands plus rapide sur la distance Ironman. Andreas Niedrig fut encore trois fois troisième (98, 99 et 2000) et une fois deuxième (2001) lors de l’Ironman Europe, sa meilleure place lors de l’Ironman d’Hawaï fut septième en 2001.

Andreas Niedrig accéda à l’élite des triathlètes longue distance après une vie turbulente de drogué. Il devint célèbre après avoir raconté sa vie précédente dans le livre De junkie à Ironman (édité par Jörg Schmitt-Kilian). Avant sa carrière sportive, il avait sombré dans le milieu de la drogue et lutta des années contre l’addiction à l’héroïne. Du livre fut tiré un film Cours pour ta vie-De junkie à Ironman, avec Max Riemelt dans le rôle principal.
(…)
Après avoir terminé sa scolarité à Oer-Erkenschwin, il débuta une formation d’électricien, qu’il abandonna néanmoins après quelques mois. Andreas Niedrig fut ensuite soldat, et après la Bundeswehr il fut chauffeur poids-lourd. Après avoir réussi à terminer sa deuxième thérapie de servage de la drogue, il entreprit une formation de mécanicien orthopédiste. Il est marié depuis le 11.11.1988 avec Sabine, a deux enfants et vit avec sa famille à Oer-Erkenschwick.

Depuis 2000, Niedrig travaille comme référent et coach dans des écoles, universités et entreprises et donne des séminaires sur le thème de la motivation. Il publia deux livres et divers articles spécialisés. Niedrig travaille également comme coach de motivation pour une grande caisse maladie allemande.

En 2010, il participa dans l’équipe de quatre avec Florian Lechner à la course cycliste Race Across America : le team Arndt termina huitième de cette course à travers les Etats-Unis de 4835 km. L’équipe a eu besoin de 6 jours 23 heures et 56 minutes.

Le 6 nombre 2013 eu lieu la première de son film Traumwärts (note du traducteur : intraduisible, mélange du mot rêve et en avant). Le film est un documentaire au sujet de Race Across America. En 2011, une équipe supervisée par ses soins participa à cette course. Andreas Niedrig avait prévu de participer à cette course en individuel, mais a dû renoncer à prendre le départ suite à une blessure et a transmis sa place de départ à son équipe.

En aout 2015, à 48 ans, il termina troisième de l’Ironman de Copenhague, après avoir été encore en tête au km 22 du marathon final.






Ici l'interview de la Badische Zeitung, datant de 2011

L’ex –junkie Andreas Niedrig : « Nous n’avions jamais le sentiment de faire quelque chose de mal »

A 13 ans, Andreas Niedrig prit des drogues- d’abord du haschisch, puis du speed, de la coke et du LSD, puis il s’injecta de l’héroïne, il s’engagea dans un chemin de traverse. Mais il réussit à s’extraire du milieu de la drogue et devint l’un des meilleurs triathlètes mondiaux. (…)

Badische Zeitung : Andreas Niedrig, vous êtes plutôt difficile à atteindre en ce moment.

Andreas Niedrig : Oui, je m’entraine tous les jours 6 à 8 heures. Normalement je serai aussi venu à vélo pour ces 500 km vers Freiburg, mais la météo était trop mauvaise. Je n’ai pas le droit de tomber malade actuellement. Sur le trajet de retour, je n’aurais eu que du vent du nord de face.

BZ : Vous avez donc un gros objectif à vélo cette année.

AN : Oui, je participe en juin à la Race Across America. L’an passé je l’avais fait en équipe, cette année je veux le faire en solo. Ce sont 4800 km à travers l’Amérique, de San Diego en Californie à Annapolis vers Washington D.C. La limite est de 12 jours, sinon on est éliminé. Faudra voir, si je boucle en 10 jours, ce serait pas mal. Nous y produirons aussi un film documentaire, qui évoquera en parallèle des gens qui démontrent ce qui est possible de faire avec du courage, de la volonté et de l’effort.

BZ : Vous voulez sérieusement faire 4800 km en 10 jours ?

AN : l’an passé dans la course par équipe, je n’ai pas dormi pendant 7 jours, et le vainqueur de la course individuelle ne fit même que 2 pauses d’une demi-heure par jour pour se changer, aller aux toilettes et manger quelque chose. Mais j’ai une caisse maladie comme partenaire sur mon maillot, alors je ne peux pas être assis comme un cadavre sur le vélo. Je vais essayer pour ça de rouler non-stop les 30 premières heures, et ensuite de me tenir à des phases de repos et de dormir chaque jour 4 heures.

BZ : On a de la peine à croire que vous étiez un junkie ?

AN : A 13 ans, j’ai commencé à fumer, j’étais dans une phase difficile de ma vie. C’est seulement des années plus tard, durant ma thérapie, que j’ai compris ce qu’il m’était alors arrivé. J’étais un mauvais élève, n’ai fait que de la merde. Et pourtant j’étais un des meilleurs nageurs de dos en Allemagne de l’Ouest -mon entraineur pensait alors que j’avais le potentiel pour devenir un jour champion olympique, mais je n’étais pas prêt mentalement. Il me manquait la confiance en moi, je voulais être un des mecs cools. A un moment donné, un joint s’est mis à circuler dans le coin fumeur.

BZ : C’était l’entrée dans le monde de la drogue ?

AN : C’était mon médicament pour ne pas sentir que j’étais un perdant. Nous nous sommes baptisés « les 4 fantastiques » et nous nous sommes séparés des autres branleurs. Nous n’étions pas conscients qu’à un moment nous perdions le contrôle : nous avons commencé à prendre du speed, de la coke, du LSD et sommes entré dans un milieu où tout gravitait autour de drogues. Nous n’avions jamais le sentiment de faire quelque chose de mal. Les drogues faisaient simplement parties de nous. A un moment, nous avons commencé à fumer de l’héroïne. Se l’injecter était alors la conséquence logique, car on veut agir économiquement quand on est accro; pour en fumer, on en a besoin de beaucoup plus que pour se l’injecter. Quand on s’est piqué la première fois, du coup alors on s’en est foutu du reste; on ne se sort pas de là si rapidement.

BZ : Comment vous êtes-vous débarrassé de l’héroïne ?

AN : j’ai pris de l’héroïne pendant un an. Je suis arrivé alors - pas tellement volontairement - en thérapie, on me menaçait de 4 ans de prison. Ma femme m’avait mis devant le choix : soit tu pars en thérapie, soit tu pars tout court. Elle devait poser cette limite pour se protéger elle-même et nos enfants. Dans beaucoup de relations de couple, dans lequel l’un des partenaires est accro aux drogues, il manque cette pose de limites, et le partenaire devient co-accro et toute la famille se casse la figure. Les 3 premiers mois, je n’ai pas compris ce que je faisais en thérapie. Je ne me sentais pas malade –et cela fait partie de l’addiction- bien que je me sentais physiquement au bout du rouleau, j’ai vécu un temps dans la rue et avec 1.83 m ne pesait que 48 kilos. Je pensais toujours que c’était les autres qui avaient un problème dans leur tête. Dans la thérapie, peu à peu, la clarté m’est revenue, et j’ai reconnu que quand on se blinde pendant 8 ans pour ne rien ressentir, on ne construit rien de sa vie. J’ai d’abord nié tout cela : que je n’avais pas de certificat de fin d’étude, aucune formation, que j’ai cassé mon mariage, plus aucune amitié et aussi que je ne prenais pas soin de moi. C’est seulement dans ma thérapie que j’ai remarqué qu’il me manquait énormément de chose, et que j’ai commencé à travailler sur moi-même et regarder où sont mes forces.

BZ : Et ensuite, comment avez-vous pris ce virage ?

AN : Dans tout ce que je faisais, j’ai essayé d’être orienté solution. Je ne m’intéresse pas du tout à ce que je ne peux pas, j’essaie beaucoup de choses, et si je n’y arrive pas, je laisse un autre le faire. Après ma thérapie, pendant 3 ans et demi j’ai tenu ma famille la tête hors de l’eau avec des petits jobs temporaires, ça m’était complètement égal quel boulot c’était, cela m’a donné une estime de moi-même et m’a reconstruit, et a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Je voulais initialement m’orienter vers la gymnastique pour les malades, j’en avais les compétences scolaires. Mais j’ai appris le métier de mécanicien orthopédiste et en parallèle j’ai rattrapé ma scolarité

BZ : Et ensuite, le sport ?

AN : Quand ma famille a commencé à aller mieux, pour la première fois était venu le moment où je me suis demandé ce que j’allais faire de mon temps libre. J’ai commencé alors à pratiquer du sport. Ça a commencé avec la course à pied, puis vint le premier triathlon, j’ai fait 13ième. J’ai eu dans mes tripes le sentiment « C’est ça ».Je me souviens quand j’étais dans le salon de mes parents et que je leur ai annoncé « j’arrête de travailler et vais devenir maintenant triathlète professionnel » Deux ans plus tard, j’étais dans l’équipe nationale.

BZ : Vous n’avez jamais rechuté ?

AN : Non. Jamais.

BZ : Vous allez en entreprise en tant que coach de motivation, et vous parlez aussi dans des classes d’écoles. Pourquoi ?

AN : J’adore aller dans les écoles, je ne voudrais pas aider quiconque avec mon histoire, mais faire remarquer que tout ce que l’on veut atteindre dans la vie à un rapport avec le travail. C’est justement les jeunes à qui les médias présentent toujours ce qu’ils doivent devenir- Super model, la Nouvelle Star et je ne sais quoi d’autre. Tous doivent être bien minces, posséder le nouveau téléphone portable, on leur présente l’habillement et autres effets personnels. Alors que tout ça est secondaire. A la télé, on ne voit toujours que le produit fini- combien d’effort et de sacrifice il y a là derrière, on ne le montre presque jamais. J’aimerais montrer un bout de cela.

Autor: Frank Zimmermann
Traduktor: Cricri

A+
Cricri

Merci Cricri

J'adore ce passage :
Mais j’ai une caisse maladie comme partenaire sur mon maillot, alors je ne peux pas être assis comme un cadavre sur le vélo.

Au cas où il serait encore possible de récupérer quelques réponses, l'équipe de médecin a fait un questionnaire à remplir directement en ligne... 10 minutes maxi
docs.google.com/forms/d/1o_c2utO6L9JVXJKZ9qQjIq5...1&usp=mail_form_link

j'ai abandonné en cours de route, la plupart des questions sont impossibles !

Le thème est intéressant car certains sportifs en cas de blessures ou d'arrêt de carrière recherchent l'adrénaline du sport dans des dérivatifs et inversement le sport a aidé des alcooliques ou drogués a s'en sortir

Déjà dans la sélection, je ne vois pas l'intérêt de circonscrire à des personnes évoluant en club car la plupart des accrocs ne sont pas forcément licenciés. Je prends l'exemple du culturisme, les gars sont complétement bigoréxiques et en dehors de structures encadrantes ! La course a pied est aussi un exemple type, 90% des pratiquants sont en dehors des circuits alors que c'est un sport complètement addictifs et où je pense qu'il y a le plus de "transfert addictif". En effet, on se met souvent a la course a pied à cause d'une faille, surpoids, reconnaissance, arrêt de la cigarette, retour aux sources car c'est un sport simple.
J'ai pas mal réfléchis a la question car à un moment je me suis demandé pourquoi je courais autant ? dans quel but ? était-ce un manque a combler ? une reconnaissance à avoir etc...

Personnellement, j'ai une énergie incroyable, une de mes filles est pareil. Une boule d'énergie, elle est insupportable si on ne fait pas une activité, il faut toujours faire quelque chose. Le sport permet de canaliser mes émotions, je suis plus zen après une séance, comme un junkie qui a pris son shoot ! Par contre chaque année, j'ai environ deux mois de vide absolue, je repars toujours d'une déconstruction physique et mentale et ensuite c'est reparti pour 10 mois. ça doit être une piste pour un psy

J'espère que parallèlement à ce questionnaire il y a des entretiens individuels car celui-ci est trop "orienté".

Dommage que tu n'aies pas eu l'énergie de répondre au questionnaire complet.

Pour le reste, ce n'est pas mon job.