Petit CR rapide puisque mes yeux se ferment tous seuls (après la douche froide du retour => merci la vanne qui déconne dans la chaudière

).
www.strava.com/activities/1656876335
Des conditions idéales : je craignais le froid à l'ombre de Valloire au petit matin (5°C à 7h00 quand même ^^), finalement ça passait avec un coupe-vent manches longues, la première descente côté Lautaret se faisant au soleil et sans vent (avec un Galibier à i3/i4 pour se réchauffer, aussi). On se retrouve à 15 dans la looooonnnngggguuue vallée jusqu'à Guillestre (sur la nationale, que du bonheur), puis une douzaine dans la vallée du Guil jusqu'au pied de l'Izoard. Un petit détour par un pétard puis une descente gravillonneuse à flanc de falaise permet à Stefano Sala de prendre 30" d'un coup (pourtant j'étais juste derrière, mais rien à faire) => derrière ça s'organise jusqu'au pied du col pour limiter l'écart sous la minute.
L'Izoard c'est "mon" col, je connais par cœur et j'ai la bonne patte : jusqu'à Arvieux j'y vais mollo, avant de faire le tri juste avant la forêt => plus que 4 dans la roue, puis 3, puis 2, puis 1 au sommet : David De Vecchi qui me prend quelques longueurs dans la descente. Fred Ostian revient de l'arrière, on se regroupe dans Briançon pour le grand final : 35 km jusqu'au sommet du Galibier. 2'50" de retard sur l'homme de tête, mais le vent est défavorable et on s'entend très bien derrière (entre potes cyclos) => après 150 km vaut mieux pas regarder les watts, mais on reprend du terrain jusqu'à apercevoir l'Italien à moins d'une minute : 2 km avant le Lautaret il est collé, on le reprend puis dépose et nous voilà en route vers le podium :) Reste à tenter un truc pour la gagne : on s'observe dans la partie finale du Galibier jusqu'à 4 km de la ligne, je suis le premier à dégainer... Fred craque, David reste collé à ma roue, impressionnant. Je retente plusieurs fois avant le dernier virage avec tout ce qui reste : mission impossible. David finit par contrer imparablement à 500 m de la ligne => je fais deuxième au scratch après 6h14' de course
Un énorme chantier avec des transitions particulièrement longues (et pleines de voitures) où on laisse énormément d'énergie par paquets de 2-3-4 coureurs maxi (vu l'altitude des cols proposés et la longueur du truc vaut mieux oublier ses références watts habituelles ^^)... magnifique parcours également, c'est pas courant de monter le Galibier à 8h en voyant Plan-Lachat prendre progressivement le soleil

(en revanche si la météo n'est pas nickel, vaut mieux oublier l'histoire)
PS : le maillot est bien coupé (XS pour moi) et de très bonne facture.