CR Grand Raid 2011 !!!

A mon tour !

J -1
J'arrive aux CT à Sion à 12h30 et je tombe direct sur un maillot Vo2. C'était Dom que je ne connaissait pas. Rencontre furtive car il repars avec sa petite famille.
Je suis rapidement rejoins par Vaco,Gawian,JFD et Fabien. On passe le CT ensemble et l'on fait un rapide tout des divers stands.

On transit chez moi pour une petite pasta party qui nous permet de faire plus ample connaissance. Un bon moment convivial. Un seul regret c'est que JFD m'aie pas laissé les petits cadeaux colorés qu'il m'avait amené ( Moyeux ACSE de Seb@ une merveille). Vaco nous rejoint ainsi que Ivan et Mig. Mon copain Marcel arrive avec sa fille Marine ( qui gagnera depuis Hérémence et 2e scratch ) Comme chaque année, il passe la nuit chez nous.

Jour J

Je me lève à 4h30 en même temps que Marine et Marcel qui parte sur Hérémence ce qu'il me laisse le temps de préparer mes affaires avant de rejoindre Nendaz ver 5h45. Je roule tranquille dans la station. La température est déjà élevée et les manchettes ne sont pas nécessaire.
6h30 départ, les puls montent rapidement mais je n'ai pas l'impression de beaucoup avancé. Tout se passe correctement jusqu’après Hérémence. Dans la montée sur Mandelon première alerte avec un début de crampe à une cuisse. C'est beaucoup trop tôt et cela me fait soucis.
J'essaye de boire et de manger régulièrement, mais sans envies.
Le Mandelon se passe sans trop de problèmes (une partie à coté du vélo) et dans la descente sur Evolène je me rend compte que le pneu arrière que j'avais monté en notubes Jeudi perd. Je fini las descente avec une roue chewing-gum. Je m'arrête au stand technique pour la regonfler. Elle était à 0,8 bar.
Je craingnais la remontée sur Eison à cause de la chaleur, elle se passera finalement pas trop mal.
C'est depuis Eison que les choses deviennet difficiles, les crampes reviennent, et beaucoup plus fortes sur les deux jambes cette fois. La montée sur l'A Vieille sera vraiment galère, j'ai souvent voulu posé le pied à terre pour marcher un peu mais je me suis finalement mis en tête le défi d'aller en haut sur le vélo. Quand je dépassait des concurrents partis d'Hérémence et qui roulait moins vite que moi, je me disait que je ne pouvait pas m'arrêter.
Je prend un peu de temps à l'A Vieille pour bien me ravitailler, mais rien ne me fait envie. Je tente le coca.
Je repars à l'assaut du Pas de Lona et après quelques mètres, pas les plus difficiles, je me demande comment je vais sortir de là. Crampes au deux jambes à chaque pas, je ne sais pas comment me tenir. J'insiste et après une dizaine de minutes, en quelques secondes je sens que tout se décontracte, mon estomac qui était en boule depuis un bout de temps se relâche et tout se passera bien jusqu'au sommet.
Je reprend du coca au sommet et je file en direction du basset pour la dernière montée qui se passera nettement mieux que prévu. Je fais la descente finale en mode prudence (la chute de la semaine dernière n'est pas totalement oubliée)
Enfin l'arrivée avec toujours cette sensation inégalable de satisfaction du "devoir" accomplis

Moralité à deux balles: c'est dur le bonheur !

Mon CR qui est un peu plus large que le CR course proprement dit

J-2 : Départ de Toulouse direction Verbier. C'est looonnngggg... On arrive quasi en même temps au logement avec wwwfabien. Contact téléphonique avec Gawain qui réside à Verbier. On se donne RdV 1h plus tard pour boire un pot (de l'eau, si, si... que nous offre Gawain). J'en profite pour lui présenter les moyeux ACSE. On se met d'accord pour un roulage à 3 le lendemain matin en direction des Ruinettes (sur le tracé le tracé du lendemain).

J-1 : Petit roulage comme convenu sur route total ~13km pour 530m d+. On prend Gawain dans ma voiture pour aller tous les troisà Sion pour le CT. Départ pour RdV à 12h30 aux casernes à Sion. Bon, je n'ai pas la vignette auto (36€ pour le seul AR à Sion, cela ne vaut pas le coup), j'ai décidé de rester sur les routes normales. Mais petite aventure, en prenant le rive Gauche du Rhone, la route est barrée devant la centrale de Bieudron (tout petit panneau qu'aucun de nous n'a vu au carrefour précédent...). Donc 1/2 tour et on perd pas mal de temps parce que sur la rive droite, il y a beaucoup de feux et on doit traverser Sion. On est donc un peu en retard. CT sans encombre sauf pour wwwfabien au niveau administratif. On monte chez Guy pour une pasta party bien agréable où nous rejoint Vaco. Ivan et Mig arriveront un peu plus tard. J'endosse mon costard VRP d'ACSE

Jour J :
Réveil 5h00 (cela a du bon d'avoir un B&B pas loin du départ). Température déjà fort agréable. Il va y avoir du chaud aujourd'hui... Glycémie. Bof, pas terrible (pas loin de 2g). Du coup, contrôle acétone dans les urine : RAS. Donc, OK, je pars mais je diffère mon p'tit déj au max pour des raisons de gestion par rapport au profil d'action de l'insuline que la pompe injecte.
6h15 : Montée au départ et pose du sac dans la remorque de l'organisation. Nouveauté, cette année, tout le monde part ensemble à 6h30 et non en deux vagues avec la seconde à 6h45. On revient comme avant quoi Bien, on évite une perte d'un quart d'heure par rapport aux portes horaires ce qui n'est pas sans importance pour moi compte tenu que je suis toujours limite soit à Eison, soit à l'A Vieille. Juste avant le départ, je fais une programmation temporaire de la pompe pour les 90 minutes qui viennent. La montée par les Ruinettes se passe bien mais c'est sensiblement plus long en temps 11 minutes pour moi pour arriver à la Croix de Cœur). Le tunnel éclairé et sonorisé sur groupe électrogène genre boite de nuit est sympa comme annoncé par Gawain (Ruinettes 54 minutes, Croix de Cœur 1h05). Descente sur la Tsoumaz impeccable. Bien sur je me fais doubler par des avions dont deux ou trois font des tout droit dans les virages... Tout marche bien mais le cardio est un peu scotché même si j'ai globalement un rythme lent. Je m'arrête pour une première glycémie avant d'amorcer la remontée après la Tsoumaz. Glycémie tout à fait redevenue correcte et donc m'alimente avec ce que j'ai mis dans le cuissard et commence à boire de l'eau attrapée au vol (j'avais déjà tiré dans la Camel). Arrivé à Nendaz (2h07), Eric placé à coté de la télécabine au bas de la piste que l'on descend m'interpelle. Les jambes tournent bien et je commence à doubler certains partis comme des fusées dans la montée des Ruinettes. Je continue jusqu'à Veysonnaz. Nouvel arrêt pour glycémie. Pas hypoglycémie mais un peu trop bas vu qu'il faut maintenant monter aux Collons. Je me ravitaille bien en conséquence et refais une programmation d'arrêt temporaire pompe pour les 60 minutes qui viennent. La partie racine est toujours présente et est bien plus sympa à faire par temps sec. Je la passe assez vite et m'arrête de nouveaux pour nouvelle glycémie aux Collons car j'étais un peu bas à Veysonnaz. Ca va, même valeur en gros. Je re-mange, sachant que dans la descente sur Hérémence, l'engagement physique étant moindre, la glycémie montera bien. Je passe Hérémence en ~4h14. Nouvel arrêt au ravitaillement au bas du Mandelon. Glycémie OK. programmation pompe pour 1/3 du débit nominal durant 90 minutes. Je mange reprends de l'eau et repars. Là, dans la montée, la chaleur commence à faire bien effet et moi, ça commence à ne plus coller. Le mal au ventre arrive et peu à peu s'accroit. A ~2km du ravito, de belles crampes commencent sur les deux jambes... Arrêt un peu forcé au ravito donc pour étirements (je n'avais pas prévu de stopper là). J'en profite pour faire une glycémie. Résultat OK. Je repars pour le passage proprement dit du Mandelon. La chaleur maintenant est bien présente. Ouille pour la montée vers le pas de Lona en plein soleil me dis-je... Ça promet... Le parcours est sensiblement plus creusé qu'il y a trois ans je trouve mais grâce à la météo plus que favorable, globalement peu humide. Dans cette partie là, plusieurs arrêts forcés à cause des crampes qui me tétanisent à plusieurs reprises. Le mal au ventre est maintenant bien installé et persiste. Mais globalement, j'ai trouvé le passage moins long qu'à l'accoutumée. La descente sur Evolène est faite assez vite mais j'ai du mal à me maintenir en extension sur les jambes car crampes, crampes... Mal au ventre un peu en atténuation. Les parties de tôle ondulée dans cette descente me semblent s'être bien accentuées.
A l'arrivée sur Evolène, dans la partie plate sur le goudron, je roule bien mais dès que l'on remonte pour rattraper la route qui traverse le village, de nouveau les crampes. Depuis la montée au Mandelon, j'ai des gros gros doutes. Surtout que connaissant toute la montée qui s'annonce, ce n'est pas cela qui va aider à faire disparaitre les crampes ni le mal au ventre. Je passe le contrôle du temps fais une glycémie. Toujours OK. Mais je décide de m'arrêter là même si j'étais bien en avance par rapport à mes temps habituels sur les deux portes horaires qui suivent assez en avance. Je retrouve un co-locataire du B&B non VO2 qui s'est arrêté lui aussi.

Globalement bien déçu de ma participation surtout que le temps était super favorable (trop chaud, ça c'est sur mais cela vaut mieux que la neige (2005) ou la pluie (2006)). Mais j'ai perdu le mental dans la montée du Mandelon. Habituellement, je suis persévérant mais là

Enfin, bon, cela reste sans grande importance... Le retour en bus fut long pour moi car le mal au ventre me faisait avoir la nausée. J'ai pris la place sur le siège à coté du chauffeur pour être moins sensible à cela.

Mille excuses pour le post un peu longuet...

PS : Aujourd'hui, du coup, j'ai refait un petit roulage aux alentours de Verbier (B&B route des Crête, Les Ruinettes, la croix de Cœur et retour au logement) de 22km pour 770m d+ sans souci (même si je sens le truc d'hier bien entendu, le rythme s'en est quand même ressenti).

skippy écrit:

@JFD
Impressionnant la gestion de ta glycémie.

Je n'ai pas le choix, il faut que je fasse en gros comme cela sinon, je m'expose à des risques que je ne souhaite pas prendre. Et encore cette année, entre Verbier et Evolène, j'ai fait une glycémie de moins.

Seb-@. écrit:

JF, je comprends ta déception d'avoir dû stopper, mais je retiens quand même que tu allais très sensiblement plus vite que les années précédentes. C'est un point positif, nan ?

Alors, soit tu tiens la forme en ce moment et par manque de chance, ce n'était pas ton jour. Soit tu es parti trop fort et le moteur a explosé, mais dans ce cas il y a des chances pour qu'un jour ça tienne à ce rythme plus corsé. Bref, que du bon quoi !

Parti trop fort, non je ne pense pas car cette montée, je la fais toujours les yeux fixés au compteur/cardio pour ne pas me laisser aller en raison de ce qui suit. Je reste avec une VAM classique au départ du GR. Même si la première montée fait maintenant 50m de d+ en plus.

Après, pour le mental, je pense aussi que je paie une année de m**** sur plein de plans...

Pour ma part, c'est très rare. Je pense que c'est du à un mix de nécessité de (trop) boire avec la chaleur plus des efforts qui restent quand même intenses. Mais je n'ai pas d'explication 100% rationnelle à ce qui m'est arrivé hier. Rouler par forte chaleur, cela m'est déjà arrivé...