birdie écrit:
problème d'hydratation ou d'alimentation. Là, j'ai sans doute des progrès à faire. Beaucoup de glucides dans les 3 jours qui précèdent, une part de Gatosport au petit-déj à 4H30, un gel toutes les 1/2H, un peu de crème de marron, une barre à Valloire, c'est à peu près tout en solide. En boisson (overstims au début, nutrixion de l'orga ensuite, bof), 2 bidons jusqu'au Glandon, 1 1/2 jusqu'à Valloire, 1 dans le Galibier, 1 jusqu'à l'arrivée. Plus 1 ou 2 bidons de flotte à me verser régulièrement sur la tête. Trop peu. J'ai du mal à trouver une boisson qui me donne envie de boire, surtout en pleine fatigue. La sensation ressentie dans les 21 virages, c'est que je n'avais plus de glucides et que je carburais sur les lipides. Conseils sur ce dernier point bienvenus.
Ce qui marche chez moi, c’est un régime alimentaire pauvre en glucides.
Pendant 3-4 mois avant l’objectif, je diminue progressivement les glucides, augmente les protéines et garde le gras. A l’entrainement, je ne mange rien (progressivement…) , et bois une boisson d’effort dosé au 1/3 ou ¼ de ce que préconise le fabricant, et je rajoute des électrolytes pour compenser les pertes de sels minéraux (jamais d’eau pure). Après la sortie d’entrainement, pas ou très peu de glucides (toujours progressivement hein…). Je cherche la limite, mais évite d’aller dans l’hypoglycémie (j’ai toujours un gel dans la poche au cas où). En cas de maux de tête ou d’irritabilité, signes de manque, je me fais un plat de pâtes ou de riz. Mon organisme s’habitue ainsi à aller puiser l’énergie dans mon stock de gras. Avant la course, dès j-3, je mange des glucides, mais sans me goinfrer.
Avantage : pendant la course, tu as moins besoin d’avaler du sucré et limite la sensation d’écœurement et les problèmes gastriques. Il faut faire en sorte de boire TA boisson d’effort le plus longtemps possible (ravitailleur, sachet dans la poche… )et si plus possible, diluer la boisson que fournit l’organisateur. Sur la fin de la course, j’avale de gels dont l’effet est alors très sensible.
Avantage collatéral : la perte de poids.
Inconvénient : pas tenable sur une longue période, demande de la motivation… et un entourage compréhensif.
PS : je ne suis pas nutritionniste ni diététicien, mais c’est ça qui marche chez moi.
A+
Cricri