Entrainez-vous la descente ?

Là y a du lourd !!!

skippy écrit:

Là y a du lourd !!!

Croustillant ta vidéo Ivan, j'en ris encore, mais y'en a qui ont eu très mal à voir l'hélico...:sick:

Et puis, comme dit Guyrando... Z'ont pas bientôt 50 ans ces acrobates...:ohmy:

skippy écrit:

albator83 écrit:

aéro (tu es plutôt allongé sur tes vélos, le dos plat)... et meilleures roues (roulements plus fluides) peut-être ?
pour ma part autant je ne suis pas à l'aise en offroad (du moins les premières sorties "glissantes" de l'hiver), autant sur route je lâche tout et freine très, très tardivement (parfois trop)... la seule fois où j'ai sauté c'était derrière Leblacher à la Serre-Che ; mauvais placement en haut et @ 75-80 km/h entre les épingles le 50*12 ne me servait plus à grand'chose

C'est le seul moment où un compact est handicapant !!!

Peut-être tu as les roulements à Spartakus ?

oui je pense plus a l'aero, car les roulements, cela me le fait avec n'importe quel roues même si avec des moyeux campa....... par contre j'ai egallement l'impression de mieux virer, sans doute un centre de gravitée plus bas on m'a dit ? j'espère qu'on aura pas a trop en faire dans la descente du parquetout cette année ! hein Rodolphe

:) ben déjà Nico est à la Haute-Route, donc il ne sera pas là pour nous "faire" la descente au taquet de chez taquet... après dans l'ascension proprement dite, pas sûr que je puisse accrocher la roue des Ougier, Gallego & co ; on verra bien comment ça se passe (essaie de ne pas trop en faire à Autrans la veille ;)).

Il en ressort que les protections sont indispensables ne serait-ce que gants, casques, manches longues et dorsal ou camelback quelque soit la pratique.

D'ailleur en ce moment, je suis méconnaissable quand je roule ( intégrale + casque complet + genouillère et pédales plates parfois. ) heureusement que j'ai un maillot vo2

t'inquiètes si y a besoin je la ferai au taquet ;) on verra bien comment se passe la course, autrans en dedans !

trop fort Davidus, pour faire une 1/2/3 "en-dedans"...

super sujet
j'adore la compétition de VTT qui allie l'effort VO2 en montée et la technique en descente
le premier est un champion très complet
je suppose que la descente se travaille comme en ski :
- engagement
- psychomotricité
la répétition du mouvement, il faut enregistrer dans ses neurones des mouvements/réflexes
le mieux c'est de répéter et répéter les mouvements
monter d'un cran à chaque fois que le geste est enregistré
mais sans l'engagement c'est zéro (pour moi c'est engagement zéro)
et bien entendu, il faut aussi travailler une musculation (comme en ski )

bien résumé : il faut de l'engagement, de la pratique et manger du passage technique (mais pas trop dur d'entrée).
et contrairement à la route on fait vite très attention aux "détails" genre pression dans les pneus, réglage de la suspension... car sur le même terrain (avec le même pneu !) 0.5-1 bars d'écart change largement le comportement du vélo (et encore, je suis loin d'être un monstre de technique et d'engagement).
autre bon moyen de s'améliorer : rouler avec un bon pilote, qui va prendre les bonnes trajectoires de manière fluide.

mais une fois qu'on allie gros moteur et fin pilotage sur un tracé technique ça doit envoyer le pâté, et être particulièrement sympa à courir :)

Guyrando écrit:

Pour moi il y a plusieurs types de descente et toutes ne posent pas le même problèmes.

Je ne suis pas super à l'aise sur des chemins rapides avec une adhérence mal définie (sable,gravier, ou pire pierres de 5 à 10 cm qui roulent)

dans les singles plus techniques, c'est surtout l’environnement qui définit mes limites (abords plus ou moins accueillants en cas de chutes)

Je n'aime pas les descentes rapides qui tapent et ou l'on a l'impression que le vélo souffre.

J'aime les singles roulants dans les sous bois ou le sol est régulier

En fait j'aime quand c'est facile
Non pas seulement;-) , je pense qu'à bientôt 50 ans on n'a + peur de se faire mal en tombant

Salut Guy,
et bien tout pareil et le pire en ce qui me concerne, c'est sur sol mouillé.
Là c'est la grosse cata !!!
Je n'ose même plus prendre le moindre angle !!
Parfois, j'arrive à descendre pas trop mal en VTT et le lendemain, sur le même passage dans les mêmes conditions, c'est terrible ...
Pareil dans les racines ....
POur le GR le passage avant Evolène avec le gros cailloux et les racines ...on oubli ...tout à pied.

Et ce pb en descente m'a déjà jouer de sales tours .
A la Time en 2008, sur route, je perd la gagne scratch dans la descente des Saisies ...où j'ai perdu pas mal de terrain dans les derniers lacets alors qu'on était plus que 2 pour la gagne...:huh:
Là, c'est les boules !!

Amicalement Eric

La descente en VTT ou en route requiert pour moi deux approches très différentes.

Sur la route, ayant fait pas mal de moto, le sens de la trajectoire me permet de ne pas trop mal descendre. Il faut juste ensuite avoir confiance dans son matériel, et on peut commencer à jouer à prendre de l'angle et freiner tard. Par contre pour ma part, je descend mieux avec mes roues Durace qu'avec mes ZIPP qui par un freinage plus approximatif rendent l'exercice plus difficile.

Sur VTT, là cela devient pour moi beaucoup plus compliqué. L'adhérence devient précaire, j'aime pas du tout ce qui roulent sous les roues genre cailloux ronds (ou plat d'ailleurs s'il ne sont pas "pris" en terre), et comme Eric, je ne vous parle même pas de la cata si le sol est humide Les racines aussi sont un vrai frein psychologique pour ma pomme.
De plus, contrairement à la route, le réglage du VTT au niveau de la fourche et de l'amorto sont pour moi un mystère. Je ne suis donc vraiment pas sur que ces réglages soient optimum afin de me permettre d'être le plus en confiance possible et d'avoir un VTT qui passe bien les obstacles.

Comme le dit Guy, c'est vrai aussi je pense qu'à 50 balais, on ne prend plus les même risques qu'avec 10 ou 20 ans de moins, et l'engagement dans les descentes s'en ressent donc. Ce qui me frustre le plus, c'est le souvenir que j'ai de mes sorties VTT en Auvergne il y a une dizaine d'années ou les descentes ne me posaient pas plus de pb que çà, ce qui n'est vraiment plus le cas aujourd'hui.

Bref je sens que les cales vont prendre un coup dans les dents au GR dans 2 semaines

Guyrando écrit:

Pour moi il y a plusieurs types de descente et toutes ne posent pas le même problèmes.

Je ne suis pas super à l'aise sur des chemins rapides avec une adhérence mal définie (sable,gravier, ou pire pierres de 5 à 10 cm qui roulent)
(...)

Pareil ! Je ne suis pas à l'aise sur les pistes rapides à l'adhérence incertaine par contre je peux enquiller de la caillasse rapidement, ou même des racines humides.
Et sur la route au dessus de 60-65 km/h je freine ! Alors que j'ai déjà taper plus de 70 km/h en DH VTT...
Bon j'étais jeune aussi

guillaumedu17 écrit:

Il en ressort que les protections sont indispensables ne serait-ce que gants, casques, manches longues et dorsal ou camelback quelque soit la pratique.

D'ailleur en ce moment, je suis méconnaissable quand je roule ( intégrale + casque complet + genouillère et pédales plates parfois. ) heureusement que j'ai un maillot vo2

D'ailleurs ça m'a fait bizarre l'autre fois quand j'ai attaqué une piste de DH avec seulement un casque de XC et un sac à dos ! On est sur la retenue au début, on finit par se lâcher mais toujours avec un petit doute, jamais à 100%.



Un conseil qui m'avait bien aidé pour débloquer un peu en descente VTT (car c'est aussi pas mal dans la tête que ça se joue, la confiance comme dans beaucoup de sport c'est important) : "Quand tu en vrac, lâche les freins !"

wwwfabien écrit:

Un conseil qui m'avait bien aidé pour débloquer un peu en descente VTT (car c'est aussi pas mal dans la tête que ça se joue, la confiance comme dans beaucoup de sport c'est important) : "Quand tu en vrac, lâche les freins !"

Ca, ce n'est pas faux !

J'ai encore en tête un exemple, un gars que j'ai dépassé en rando dans une descente caillouteuse. Pour ma part je suis passé à pleine bourre, cela m'avait semblé facile. Il était au ralenti sur la bonne trajectoire, avec un TS pourtant. Visiblement pas en confiance et je le comprends, pour avoir refait plus tard la même descente au ralenti : franchement casse-figure.

Par contre, gaffe aux excès d'optimisme quand on n'a pas de visibilité, en sortie de courbe notamment. Cela m'a coûté un tout droit dans une descente, je ne maîtrisais pratiquement rien et pour stopper (pente trop raide), j'ai dû mettre ma roue avant dans un rocher.

Pour moi, le travail d’entraînement technique en descente c'est:

- du côté de la maison, parcours typés XC avec les plus gros challenges techniques de la région, du trialisant et de l'engagé.
- en station et bike park, avec les protecs, sur un gros vélo, quand possible…

Gawain écrit:

Guy a beau dire, je trouve qu'il descend plutôt bien comparativement à d'autres, et surtout, je ne le sens pas si frileux que ça sur la prise de risques.
Guy, quand tu es parti tout droit dans la piste de ski lors de notre reco du GR, on a été deux sur quatre à poser immédiatement le pied à terre.

2 le pieds a terre, 1 par terre , ben oui c'étais moi le 4éme qui n'ai poser pieds à terre immédiatement...

ha un sujet pour moi!!
Ca me fait plaisir de lire qu'il y a des hommes qui ont peur dans les descentes et qui mettent pied à terre!
Je me sentais souvent un peu seule.......

Pour moi, tout est dans la tête. Il y a des jours que je ne le "sens" pas et des jours que je le "sens", donc c'est tout psychologique, mais je ne sais pas pourquoi ça change un jour à l'autre (enfin un peu quand même car en générale si je suis fatiguée, je ne le sens pas trop).

J'ai déjà fait quelques gamelles en raison d'être trop crispée sur le vélo (au dernier moment freiné brusquement par exemple, comme un reflex), donc j'ai déjà appris de ne le surtout pas faire si je suis dans une situation précaire. Je me rappele même une fois que j'étais dans une descente et je voyais une grosse racine devant moi et puis j'ai fermé mes yeux et je suis passée comme une fleur
Une autre fois, LéoS peut le témoigner, quelques verres de bières m'ont tout détendus, j'ai jamais descendue si vite de ma vie

Donc je me demande toujours si il faut travailler les descentes ou pas.. Un moment donné tu connais tous les descentes un peu par coeur dans ton coin, tu sais où il faut passer etc. Le vrai test est plus tôt sur un terrain inconnu, mais là je suis toujours très prudente vu que je ne connais pas et j'ai toujours un doûte si ça passe ou pas (si les pneus ne me font pas déraper par exemple, je hais les dévers). Si je roule avec plusieurs, j'aime toujours être derrière tout le monde pour me rassurer (et après je râle car ils me bouchonnent dans la montée suivante).

Pour faire de pistes de DH etc, je trouve ça un peu trop extrème pour moi, plus à mon âge, enfin je ne le vois pas trop, c'est sûr.
ça reste toujours un peu un dilemme.